Planification sociale

Évaluation des besoins de la collectivité, action civique, encouragement de l’autonomie, ancrage du changement et promotion de la justice sociale.

Il est injuste de faire comme si la pauvreté était une caractéristique normale de notre société et d’accepter cette situation sans la contester, à tel point que l’extrême pauvreté ne semble même plus nous perturber. La pauvreté est beaucoup plus que la somme de malheurs personnels ou le résultat de mauvaises décisions. Il existe dans les systèmes économiques et sociaux des facteurs critiques qui façonnent notre vie quotidienne et contribuent largement à faire croître à un rythme alarmant la pauvreté dans le monde et à la perpétuer de génération en génération. C’est la structure économique de notre société qui tend à marginaliser certains groupes et à les exposer davantage à la pauvreté.

 

C’est le rôle de la planification sociale au sein du système civique d’aborder les enjeux collectifs et sociaux, et d’étudier en particulier la façon dont ils affectent les groupes et individus défavorisés. Nous voulons nous assurer que les facteurs sociaux qui influent sur la santé soient à la base de toute planification sociale. Nous apprécions à sa juste valeur la résilience des particuliers et des collectivités et leur capacité à réagir de façon appropriée et créative, de s’appuyer sur ce qui existe déjà et de tirer les leçons d’expériences vécues à l’intérieur et à l’extérieur de la collectivité. L’attention portée aux moyens d’inclure et de collaborer est à la base de notre travail ; cela permet aux collectivités, aux organisations et à divers niveaux de gouvernement de combiner le talent, les ressources limitées et les voix des populations vulnérables, et de trouver aux problèmes des solutions créatives, efficaces et durables menant à une société juste et prospère.